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Les corons de la bourse
22/09/2010 16:38
Et voilà le système du PS 62 qui réapparaît cette fois dans l’affaire de
la SOGINORPA , filiale de l’EPINORPA, dont la gestion entre 2002 et 2008 semblerait, selon
la CRC , « opaque » et « complexe ». On y trouve des placements spéculatifs fait en dépit du bon sens… Egalement nombreux, les recours aux emprunts toxiques dont les sommes étaient réinvesties non pas dans les investissements, mais dans des placements financiers à hauts risques. Le montant de ces emprunts s’élèverait à 491 millions d’Euro en 2008. Pendant ce temps là, le parc immobilier a souffert de ne pas avoir été remis à neuf, au grand dam des locataires. Ceux – ci voient d’année en année, leurs charges augmenter sans réelles justification autres qu’éponger cette gabegie. Ils sont irrités aussi par le mépris que semble affiché Mr Kucheida à l’encontre de tous ceux qui essaient de lui demander des explications. Pensez – donc, son « altesse » n’a pas de comptes à rendre à ses « manants là ». Nous avons hâte de voir arriver le rapport prochain de
la CRC concernant la gestion de l’Etablissement Public Immobilier du Nord Pas de Calais (EPINORPA), présidé lui aussi par messire Kucheida et par le sieur Serge Janquin dans un autre temps… 2 pontes du système socialiste qui pourris notre région depuis longtemps… Trop longtemps !
Le comité DLR de la 14ème circonscription
Commentaire de Anthéa (22/09/2010 17:12) :
N'oubliez pas d'y inclure l'affaire de la SAEMIC qui nous
concerne directement.
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Commentaire de Manéthon (22/09/2010 21:22) :
Encore une illustration de ce que dénonce inlassablement votre mouvement et
Cimarès.
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Pas de remise de peine pour Hortefeux !
21/09/2010 23:01
Pas de remise de peine pour Hortefeux !
Ni pour la plupart des journalistes.
par David Desgouilles
Brice Hortefeux nous avait déjà étonné, au début de l’été, en réinventant le sentiment d’insécurité. Selon lui, en effet, les progrès pour lutter contre celle-ci s’avéraient spectaculaires. Le Président de la République, sans doute grâce au renfort d’études d’opinion, avait vite pris conscience du caractère inaudible d’une telle assertion et avait ainsi prononcé le fameux discours de Grenoble dont la tonalité martiale tranchait avec les déclarations de son ministre de l’Intérieur.
J’ai bien peur que son entretien-choc, ainsi que le présentait en Une le Fig-mag de ce samedi, ne subisse pas la même correction de la part de Nicolas Sarkozy. De toute évidence, cet entretien a été préparé avec l’Elysée et rien de ce qui a été annoncé par le ministre n’a dû déplaire au Président de la République, comme le remarquait ce soir Jean-Michel Aphatie, lequel ajoutait malicieusement qu’il ne devait pas en être de même pour Michèle Alliot-Marie.
Pourtant, voir le ministre de l’Intérieur de ce gouvernement s’en prendre aux remises de peine et même réclamer l’élection des juges d’application des peines de manque pas de sel pour celui qui a suivi attentivement les débats parlementaires depuis trois ans. Lors d’une séance de nuit, en effet, c’est Nicolas Dupont-Aignan, qui siège aux non-inscrits, qui avait présenté un amendement supprimant le principe de l’automaticité des remises de peine. Celui, dont je n’ai jamais ici caché mon attachement, arguait que chez nos voisins britanniques et allemands, les réductions de peine ne constituaient pas la norme mais l’exception. Or, le gouvernement, pressentant que le Président de Debout la République pouvait entraîner l’adhésion de quelques députés de la majorité, avait fait appel au groupe socialiste pour faire repousser cet amendement, lequel aurait rendu inutile la sortie de Brice Hortefeux sur ce thème.
Evidemment, il n’y a pas eu beaucoup de journalistes pour le remarquer. Ni Jean-Michel Aphatie, qui refuse de connaître la vie politique française hors UMP et PS, ni ceux qui menaient l’entretien au Fig-mag ne furent interpellés par cet étonnant paradoxe. En fait, le seul journaliste ayant relevé, à ma connaissance, cette précieuse information, se trouve être celui que seuls les idiots continuent de dépeindre en sarkozyste : Eric Zemmour, à l’antenne de RTL le 9 septembre dernier.
Brice Hortefeux continue à se moquer du monde et la quasi-totalité de la presse française préfère collectionner les points Godwin à son sujet plutôt que de faire preuve de précision et de pertinence. Au ministre et à ses prétendus vigilants journalistes, je n’accorderais, sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, aucune remise de peine.
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Une semaine de chienlit politique
20/09/2010 20:51
Les dérapages de nos dirigeants
La palme revient sans doute à Viviane Reding qui a évoqué des pratiques jamais vues depuis 1945 pour qualifier les expulsions de Roms de France. Ce dérapage est blessant pour la France mais aussi pour le peuple juif en ce qu’il banalise ce qui ne devrait jamais l’être, l’infâme Holocauste conduit par l’Allemagne nazie. La France aurait du demander la démission de la commissaire pour une telle outrance et au moins obtenir des excuses en bon et due forme, au lieu de simples regrets.
Du coup, Nicolas Sarkozy n’a pas eu tort de tenir un discours musclé face aux dirigeants européens lors du sommet de la semaine dernière. Mais à quoi bon assurer devant les caméras qu’ils l’avaient tous soutenu et qu’Angela Merkel avait elle-aussi prévu d’expulser des Roms, avant de se faire démentir par le ministre Allemand des affaires étrangères ? Nicolas Sarkozy arrive à mentir avec un sacré aplomb mais il est difficile de comprendre l’utilité de ces nouveaux écarts avec la réalité…
Le dérapage du Parti Socialiste
En face, le Parti Socialiste n’a guère fait preuve de responsabilité lors du débat sur la réforme des retraites. Certes, Bernard Accoyer a interrompu les explications des députés socialistes, mais ceux-ci faisaient de l’obstruction et le président de l’Assemblée Nationale avait parfaitement le droit de faire ce qu’il a fait. Il était donc totalement irresponsable et ridicule de le poursuivre dans les couloirs et de faire le siège de son bureau en demandant sa démission et en le traitant de fasciste ou factieux !
Là encore, les mots ont un sens que les socialistes font mine d’ignorer. Le comportement de Bernard Accoyer, homme modéré, était tout sauf fasciste. Là encore, l’emploi à tort et à travers de mots forts contribue à en brouiller le sens. Les députés socialistes n’ont pas fait honneur à la République en se comportant de la sorte. S’opposer fermement à une réforme est une chose, normale, se comporter comme des sauvageons en est une autre, qui ne les honore pas.
Au final, cette semaine, aussi lamentable qu’elle ait pu être, a sans doute eu le bénéfice de rappeler aux Français à quel point il est nécessaire de changer de dirigeants. Et outre le fait de n’être pas l’alternative sur le fond, les socialistes ont démontré qu’ils pouvaient même ne pas l’être dans la forme !
Laurent Pinsolle
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L’Europe, bisounours monétaire
20/09/2010 20:49
L’anarchie monétaire
Le Monde n’a pas totalement tort quand il décrit ce climat de guerre monétaire entre les pays pour avoir une parité compétitive et favoriser ses exportations. Beaucoup de pays ont une véritable politique de change visant à soutenir leur croissance et l’emploi. Cela fait partie des statuts de la Fed, et dès les premiers signes de la récession à venir en 2008, la banque centrale étasunienne avait agi vigoureusement pour soutenir la croissance en baissant rapidement les taux (faisant donc baisser le dollar), retardant le démarrage de la récession au 3ème trimestre 2008, trois mois plus tard qu’en Europe.
C’est également le cas de la Chine qui pilote le cours de sa monnaie, le seul grand pays à encore refuser de la laisser flotter. En revanche, le quotidien du soir exagère un peu quand il sous-entend que le Japon pratique une guerre monétaire. En effet, le pays du soleil levant est confronté à une appréciation de sa monnaie sans rapport avec sa vraie valeur et un yen surévalué pourrait maintenir le pays dans la déflation. Du coup, l’action des autorités sur le marché des changes peut être considérée comme légitime étant donné qu’elle ne vise pas à entretenir une sous-évaluation du yen mais éviter sa surévaluation.
L’Europe, dindon de la farce
La zone euro, elle, se retrouve à subir passivement les aléas des politiques monétaires des autres grandes puissances économiques puisque nous n’avons aucun objectif de cours pour l’euro. Alors que l’Union Européenne est la première puissance économique du monde, rien n’est fait pour mener une politique monétaire destinée à soutenir la croissance et l’emploi. C’est ainsi que nous avons subi la politique étasunienne et britannique de dépréciation compétitive avec passivité, nous contentant de regarder les emplois quitter nos pays pour aller en Europe de l’Est ou en Asie.
Il est proprement hallucinant que les dirigeants européens ignorent à ce point les conséquences délétères de la politique monétaire de la BCE et ne cherchent pas à faire quelque chose. La seule solution pour la France est de retrouver son indépendance monétaire afin de défendre ses intérêts. Mais il serait également nécessaire de remettre en place un Système Monétaire International, comme avant 1971, de manière à ce que les Etats puissent agir de manière concertée et ne pas laisser les parités monétaires aux mains des marchés et des Etats qui ont encore les moyens et la volonté d’agir.
Les fluctuations monétaires sont acceptables quand elles permettent d’adapter le cours d’une monnaie à la réalité économique de son pays. En revanche, l’anarchie monétaire actuelle est une calamité, notamment pour une Europe qui a choisi une passivité incompréhensible.
Laurent Pinsolle
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Le budget magique de Christine Lagarde
19/09/2010 00:15
C’est sans doute la traduction concrète de la «rilance», très chère à Christine Lagarde depuis juin. Mercredi 15 septembre, la ministre des finances a dévoilé en primeur au Figaro les grandes lignes du budget 2011. Un seul mot pour le définir: magique. Tout s’éclaire comme par enchantement.

«Nous prévoyons 2% de croissance l’an prochain, ce qui pourrait représenter deux fois plus d’emplois créés que cette année, soit environ 160.000 créations d’emplois marchands en 2011», explique-t-elle. Avant de revenir aux grandes lignes budgétaires: «Passer de 8% à 6% nécessitera de réduire de 40 milliards d’euros les déficits publics. Le retour de la croissance apportera mécaniquement 7 milliards. Les mesures de relance, qui figuraient dans le budget 2010 et ne seront plus dans celui de 2011, représentent près de 16 milliards. Quant à la réduction de 5% des dépenses de fonctionnement et d’intervention annoncée par le président de la République, elle permettra, ajoutée aux autres mesures d’économies, 7 milliards d’économies. Restent 10 milliards à prendre sur les niches.»
Dans ces explications, un seul chiffre est à peu près sûr : la fin du plan de relance – dont la Cour des comptes vient de rappeler qu’il a coûté beaucoup plus cher que prévu (35 milliards au lieu de 26) pour un effet qu’on peine à mesurer (peut-être 0,2% de croissance) – va permettre d’économiser 16 milliards d’euros en 2011.
Pour le reste, tout est flou, approximatif, peut-être même utopique, à commencer par l’hypothèse de croissance de 2% en 2011. Depuis 2007, aucune prévision de croissance retenue par les lois de finances successives n’a été respectée. En raison de la crise, justifie la majorité. L’explication est un peu courte pour justifier les dérapages continuels. A l’automne 2009, les voix d’économistes n’ont pas manqué pour dire que les prévisions de croissance retenues par le gouvernement étaient irréalistes: la loi de finances 2010 prévoyait une augmentation de 2% du PIB en valeur pour cette année!
Le 2% de croissance annoncé pour 2011 risque d’être tout aussi hypothétique. La Commission européenne, mardi 14 septembre, a certes relevé ses prévisions de croissance pour 2010, mais en prenant en compte l’effet de rebond qui a eu lieu au deuxième trimestre. Elle prévoit par contre un net ralentissement de l’activité d’ici à la fin de l’année. Prévisions qui se retrouvent dans les calculs du FMI, de la Cnuced ou de l’OCDE. Si la baisse de régime de l’activité se confirme, la France, comme le reste du monde, abordera le début 2011 tous freins serrés.
Cela n’empêche pas le gouvernement de prévoir la création de 160.000 emplois en 2011. Chiffre aussi étonnant puisque l’économie française a le plus grand mal à créer des emplois pérennes avec une conjoncture inférieure à 2,5%. A moins que les temps partiels, les heures de travail grappillées ici ou là, et qui ont constitué l’essentiel de l’amélioration des statistiques de l’emploi ces derniers mois, constituent désormais la définition de la création d’emploi pour le gouvernement.
Mais qu’importe pour Bercy ! L’important est d’annoncer un chiffre porteur. D’autant qu’à partir de ce moment, toutes les difficultés s’évanouissent. «Mécaniquement, le retour de la croissance apportera 7 milliards», assure la ministre des finances. Par quel miracle? Une partie peut provenir de la hausse de l’impôt sur les sociétés, qui a fondu de près de 30 milliards d’euros entre 2008 et 2009. Mais est-ce dans ces proportions?
Impasse budgétaire
En-dehors des effets « mécaniques », le gouvernement prévoit une réduction des dépenses de fonctionnement de l’Etat de l’ordre de 5% qui là encore devrait rapporter 7 milliards. 5% de baisse des dépenses de l’Etat est un objectif énorme, jamais réalisé dans le passé. En dépit de la réforme générale des politiques publiques (RGPP), censée illustrée le sérieux du gouvernement dans la conduite des affaires, « la part des dépenses publiques dans le PIB a augmenté de 3,2 points en 2009. La hausse de ce ratio est imputable à la baisse du PIB pour 1,1 point, mais elle résulte surtout de la croissance des dépenses publiques, de 3,8 % en valeur et 3,7 % en volume. », rappelait la Cour des comptes dans un rapport sur les finances publiques publié en mai 2010.
Même si la grâce touche le gouvernement et le conduit à abandonner ses mauvaises habitudes, difficile d’imaginer une telle rupture. Sauf à renoncer à des dizaines de missions, le chiffre de 5% semble inaccessible. Mais dans ce cas, il faut dire lesquelles. La non-reconduction d’un fonctionnaire sur deux, la déduction forfaitaire et l’augmentation de al dernière tranche des impôts sur les revenus portée de 40% à 41% ne rapportent que 3, 5 milliards d’euros.
Enfin, il reste les niches fiscales. Le coup de rabot généralisé annoncé en juillet est finalement « une lime à ongle », a ironisé Gilles Carrez, rapporteur UMP de la commission des finances à l’Assemblée nationale. Seules, vingt-deux niches ont été retenues. Naturellement les plus coûteuses (crédit impôt recherche, niche Coppé sur les plus-values réalisées par la vente de filiales par les holdings, abaissement de la TVA sur la restauration) n’ont pas été touchées. On ne parle même pas du bouclier fiscal.
La réduction de 10% sur ces 22 niches devrait rapporter 500 millions d’euros. Il manque donc au bas mot 9 milliards . Et ce n’est ni la réduction par deux des crédits sur les équipements photovoltaïques ni la diminution des crédits d’impôt sur les équipements permettant les économies d’énergie qui vont combler la différence.
L’impasse inavouée du gouvernement porte au moins sur une bonne dizaine de milliards. C’est une question d’habitude. Depuis 2007, le gouvernement, tout en se drapant dans la rigueur et la compétence, a laissé dériver les finances publiques dans des proportions inconcevables. De 45 milliards d’euros en 2006, le déficit public est passé à 150 milliards en 2010 et devrait retomber au mieux à 80 milliards en 2011. Dans ses études, la Cour des comptes rappelait que deux tiers de ce déficit étaient liés non pas à la conjoncture mais aux choix gouvernementaux.
http://www.gaullisme.fr/?p=9543
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